Waga Ryū o Miyo : Pride of the Dragon Peace (PS2)

29/09/2023 Gérald Mercey

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Waga Ryū o Miyo : Pride of the Dragon Peace (PS2)

Développeur : Linda 3 (Linda Cube)

Éditeur : Sony (SCEI)

Date de sortie : 28 octobre 2004

Ce jeu est un mystère. Pour comprendre pourquoi, il faut connaître son instigateur, Shōji Masuda. C’est un game designer très connu au Japon pour ses RPG chez divers éditeurs (Hudson, Data East…). Il a ensuite fondé sa propre société, MARS Corporation. Bizarrement, on le retrouve aux commandes de ce jeu sous la bannière d’une société inconnue, Linda3, qui est bizarrement le nom d’un de ses jeux précédents. Probablement après un accord avec Sony…

Bon, les jeux de Masuda sont la plupart du temps glauques à souhait, profonds et intéressants. Or, « Waga Ryū o Miyo » veut littéralement dire « regarde mon dragon ! », et ce RPG est un donjon-RPG très enfantin basé sur l’entraînement de dragons qui vont se battre pour vous.

Waga Ryū o Miyo : Pride of the Dragon Peace (PS2)

Waga Ryū o Miyo est un RPG des plus classiques, en tour par tour. Vous entrez dans une tour sur un dragon, vous combattez des esprits servant à améliorer votre dragon… et vous faites ça un nombre conséquent de fois jusqu’à arriver au boss de fin. Un classique usé jusqu’à la corde qui ne fait plus frémir personne en 2004.

Les dragons sont un prétexte pour devoir sortir de la tour et faire des emplettes en ville, parler aux PNJ, etc. De toute manière, votre héros dépend d’un artefact qui vous fera sortir du donjon automatiquement après un certain temps. L’évolution des dragons est ridicule, ceux-ci ne changeant pas franchement d’apparence (ils restent mignons) et poussant toujours les mêmes cris de bébés dragons. Les Japonais ont lourdement sanctionné ce détail à l’époque, qui apparemment leur semblait TRÈS important. Notez que l’on peut continuer à entraîner son dragon après la fin du jeu. Oui, ça ne sert à rien.

Verdict : 12/20

Très franchement, Waga Ryū o Miyo n’est pas un jeu qui vous fera vous relever la nuit pour y retourner. On avance lentement, on se bat lentement, on supporte pas mal de longs chargements, on s’ennuie et c’est tout. Vous pouvez totalement vous en passer et gagner dix heures de votre vie à jouer à autre chose de bien plus sympa.

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